Chapelle Saint Adrien

Cet officier de l’armée romaine embrassa, au quatrième siècle, la religion chrétienne, vivement touché par le courage de 23 chrétiens mis à la torture lors de la persécution de Maximien-Galère en 306.

C’est par cette chapelle que l’on accède à la sacristie actuelle de l’église.

Cet autel est formé d’un portique à colonnes composites et d’un attique surmonté d’une pyramide. La niche au-dessus de l’autel renferme un buste reliquaire de Saint Adrien, accompagné d’un lion, symbole de son courage lors de son martyr. Le tableau situé au dessus de cette niche représente Saint Adrien préparé au martyr.

Le tableau opposé à l’autel représente le dernier supplice de Saint Adrien, qui fût condamné à se faire briser les membres sur l’enclume, avant que ces derniers ne soient séparés de son corps à la hache.

L’église Saint-Nicolas possédait un buste identique à celui exposé dans la niche de l’autel. Celui-ci, en argent cette fois-ci, était porté au chevet des malades. Il fût donné à l’église de Saint-Nicolas en Bertaimont, aujourd’hui appelée Notre Dame de Messines.